Maillé, Simon de

Dates :

Deuxième moitié du XVIe siècle

Profession principale :

Descendant d’Hardouin IX de Maillé, Simon de Maillé entra dans les ordres à l’adolescence. Devenu abbé du Louroux [Maan, 1997, p. 457], il partit étudier les lettres au collège royal de Navarre à Paris. Grâce à l’invention de Diane de Poitiers, veuve de son grand-oncle Louis de Brézé, il fut nommé évêque de Valence et Die par le roi. En juillet 1554, le pape Jules III lui offrit l’archevêché de Tours. Il fit son entrée dans la cité le 15 février 1555 [Maan, 1997, p. 458].

Simon assista au colloque de Poissy réunissant catholiques et protestants dans l’optique de maintenir la paix en 1561. Après le colloque, sur le chemin du retour, il apprit le pillage des églises de Tours par les protestants [Maan, 1997, p. 459]. Il se hâta donc de rentrer et recueillit les religieux qui avaient dû fuir avant de les rétablir dans leur église  [Maan, 1997, p. 460]. Le discours qu’il prononça le 22 mars contre la religion réformée envenima la situation et conduisit à de nouveaux épisodes de saccage de la ville [Maan, 1997, p. 460-465]. En 1583, il convoqua à Tours un synode qui se réunit dans la chapelle du palais archiépiscopal [Maan, 1977, p. 468]. Le synode dut cependant être déplacé à Angers dès le mois de septembre en raison d’un épisode de peste dans la cité tourangelle [Maan, 1997, p. 469]. S’il apporta son soutien à La Ligue pour la défense de la foi catholique, son dévouement et sa fidélité restèrent acquis au roi de France [Maan, 1997, p. 470-471].

Il mourut à Amboise le 11 janvier 1597. Rapatrié à Tours, son corps fut déposé dans l’église Notre-Dame-la-Riche avant d’être emmené en procession à la cathédrale où il fut inhumé dans la chapelle Saint-Blaise [Maan, 1997, p. 471].

 

Bibliographie

Maan Jean, Histoire de l’église de Tours, Saint-Quentin-sur-Indrois, éditions du Python, 1997.


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